Monday, July 24, 2023

Ferenc Puskas Storia Di Campioni

  Né à Budapest, en 1927, Ferenc Puskas grandit à quelques pas du Kispest Athletic Club. Son père, joueur puis entraîneur du club de Kipesti, l'entraîne avec lui dans sa folle passion pour le ballon rond.Très vite, il s'aperçoit que son fils a dans les pieds un talent hors norme. A l'âge de 12 ans, il le fait jouer sous un faux nom dans l'équipe junior dont il a la charge. L'enfant fait des merveilles dans les défenses adverses et finit, quelques mois plus tard, par retrouver son nom pour faire trembler les défenses adverses. A 16 ans, il est déjà un titulaire indiscutable du Budapest Honved, le club de l'armée hongroise. C'est dans ce club si particulier que Puskas récoltera le surnom de «Major galopant». Il n'a pourtant rien d'un athlète de haut niveau. Plutôt petit (1,71 m), assez lourd et particulièrement inefficace de la tête, il a pour lui un pied gauche absolument incroyable et un sens du jeu qui lui donne des ailes sur le terrain. Il va porter les couleurs de Honved jusqu'en 1956 et devenir la véritable terreur du continent européen. Mais c'est surtout sous les couleurs de l'équipe nationale que Puskas va bâtir les premières étapes de sa légende. Les Hongrois, parfois surnommés les Magiques Magyars, sont les meilleurs footballeurs du monde au début des années 1950. Ils pratiquent un football tourné vers l'offensive, construit autour de trois hommes: Sandor Kocsis, Nandor Hidegkuti et le flamboyant Ferenc Puskas qui s'impose comme le maître à jouer de cette équipe entrée dans la légende de l'histoire du football. Ils s'imposent partout et en toutes circonstances, enchaînant les records et les victoires de prestige.
En 1953, les Anglais tombent pour la première fois chez eux, devant leurs 100000 supporters entassés dans leur antre de Wembley. Battus 6 buts à 3 par un Puskas touché par la grâce qui réalise un doublé. Quelques mois plus tard, lors de la revanche organisée en Hongrie, les Britanniques seront balayés 7 à i ! Léquipe de Hongrie qui arrive en Suisse, au début de l'été 1954 pour la Coupe du monde, est invaincue depuis plus de quatre saisons et s'impose comme le grand favori du tournoi. Et dès le premier match, le ton est donné: victoire 9-0 contre la Corée du Sud. Lors du deuxième match, les Hongrois gagnent 8 à 3 contre la RFA, mais Puskas est blessé à la cheville lors d'un choc. Le stratège est forfait pour les quarts de finale et pour la demi-finale, mais ses coéquipiers lui offrent la finale en battant le Brésil puis l'Uruguay. Puskas souffre terriblement de sa cheville, mais ne veut pas rater le sommet de sa carrière internationale. Alors, il tient à jouer la finale contre la RFA. Dès le début du match, les supporters Magyars chavirent de bonheur puisque leur meneur de jeu inscrit un but à la sixième minute de jeu. Ils marquent même un second but, mais se font rejoindre avant la mi-temps par des Allemands, certes moins inspirés, mais bien plus volontaires. La RFA prend l'avantage en seconde mi-temps et, comme un signe du destin, Puskas égalise mais voit son but refusé pour un hors-jeu qui fera beaucoup parler. Le «Major galopant» tombe, les armes à la main, et ne pourra rien faire pour donner à sa nation le titre suprême. Après le match, les yeux rougis par l'émotion, il déclarera : « En quatre ans, nous n'avons perdu qu'un seul match. Mais c'était le plus important... » Les Hongrois sont passés à côté de la rencontre de leur vie et ne s'en remettront pas. Mais Puskas, lui, continue de régner en maître sous les couleurs du Budapest Honved avec lequel il remporte cinq titres de champion et cinq coupes nationales. Alors qu'il pense qu'il va rester toute sa carrière dans le club de l'armée, c'est finalement l'Histoire qui va en décider autrement. En octobre 1956, il part à Bilbao pour jouer une rencontre de coupe d'Europe. Au même moment, des révoltes sont matées avec violence dans son pays et il décide, avec plusieurs de ses coéquipiers, de « passer à l'Ouest ». Pendant plusieurs mois, il erre de pays en pays, trouvant refuge en Autriche où il prend plus de 20 kilos et semble perdu pour le football.

Heureusement pour lui, des émissaires du Real Madrid viennent le persuader de reprendre l'entraînement. En six semaines, il retrouve son poids de forme et signe dans le club espagnol pour entamer la deuxième partie de sa vie de footballeur. A 31 ans, il va marcher sur l'Europe et offrir aux supporters des Merengues de nombreux titres. Aux côtés de Di Stefano, Puskas va remporter cinq Liga et trois Coupes d'Europe des Clubs Champions. Le Hongrois, lors de la finale de 1960 contre l'Eintracht Francfort, inscrira 4 buts tous aussi somptueux les uns que les autres. Il devient l'idole de Santiago Bernabéu et même de tout le pays lorsqu'il décide, en 1962, déjouer pour l'équipe nationale d'Espagne lors de la Coupe du monde. Naturalisé, il participera à quatre rencontres sous ses nouvelles couleurs, mais ne retrouvera jamais le niveau qu'il avait avec la Hongrie, Le joueur est vieillissant, mais son talent hors norme, lui, ne prendra jamais une ride et lui permettra de poursuivre sa carrière au Real jusqu'à l'âge de 40 ans. Quand il raccroche, en 1967, ses statistiques sont impressionnantes; avec le Real, il aura inscrit 324 buts en 372 matchs! Le «Major galopant» part jouer dans des clubs canadiens puis devient entraîneur, incapable de rester éloigné du terrain qui lui a tant donné. Il dirigera des clubs grecs, sud-américains, australiens ou du Moyen-Orient, sans toutefois connaître le même succès que durant sa carrière de joueur. En 1992, accueilli comme un héros, il revient enfin en Hongrie. Touché par la maladie d'Alzheimer, il mourra le 17 novembre 2006, entouré des siens. Il ne se souvenait plus de ses exploits, mais son pays, lui, ne les oubliera jamais. Le gouvernement décréta des funérailles nationales et même une journée de deuil national pour permettre au peuple Magyar de suivre le cercueil du plus grand joueur hongrois de tous les temps. Un «Major galopant» que rien ou presque ne pouvait arrêter...



ITA 55mnts

Puksas.Storia.ITA.twb22.mp4

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